[Publication] Analyse de l'Accord de Paris et de ses implications économiques et technologiques

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Résumé :

L’Accord de Paris sur le Climat a été adopté le 12 décembre 2015 au terme d’un cycle de négociation commencé lors du sommet de Durban en 2011. Il devrait entrer en vigueur d’ici 3 à 5 ans.

Cet accord contient trois points principaux :
  • Une méthodologie pour recueillir, actualiser et vérifier régulièrement les engagements de réduction d’émission des Etats,
  • Une obligation légale pour les pays industrialisés d’aider financièrement le reste du monde à lutter contre le changement climatique,
  • Un mécanisme de flexibilité de type marché du carbone accompagné d’un cadre, restant largement à préciser, pour des démarches non fondées sur le marché (partie II).

L’Accord de Paris ne sera pas sans conséquences pour les acteurs économiques qui doivent s’y préparer dès maintenant. Pour atteindre les objectifs de Paris, les émissions mondiales de gaz à effet de serre devront baisser d’au moins 860MTeqCO2 par an d’ici à 2050, cette décroissance est un défi sans précédent pour les activités intensives en carbone et une incitation à développer des technologies de capture des gaz à effet de serre. L’Accord de Paris laisse également présager un développement des marchés du carbone et diverses conséquences pour d’autres secteurs de l’économie.

Publié le 14 décembre 2015 par Thibault Laconde

2 commentaires :

  1. Au salon de l'auto de Detroit 2016, les constructeurs automobiles se bousculent pour présenter leurs nouveaux modèles toujours plus gros, toujours plus puissants pour répondre à la demande du marché.
    Et la consommation? Pas de problème, le prix de pétrole est au plus bas, le consommateur peut se permettre d'acheter des véhicules plus gourmands.
    Et d'ailleurs, ils ne sont pas si gourmands que ça, car on remplace l'acier des gros 4x4 par de l'aluminium et des matériaux composites partout où c'est possible ce qui les rend plus légers.
    L'ennui, c'est que l'aluminium est un matériaux dont la production est très coûteuse en énergie, ce qui rend ces véhicules encore moins verts.
    De plus, le prix du pétrole est très fluctuant, et l'acheteur pourrait très vite déchanter avant d'avoir amorti son achat.
    Bref, la COP21 n'a rien changé aux habitudes des constructeurs automobiles, bien plus soucieux de leurs marges bénéficiaires que de l'avenir de la planète.

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  2. Peut-être discutable si on est plus critique : https://theconversation.com/cop21-simulacre-et-simulation-51675

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