Sur cette page vous pourrez retrouver l'actualité de ce débat et des articles pour comprendre les grands enjeux de l'énergie.
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RépondreSupprimerLa transition énergétique doit passer par 3 piliers mis en place SIMULTANÉMENT:
RépondreSupprimer1) Le développement des énergies renouvelables(tous les types d'énergies renouvelables)
2) Le stockage de l'énergie (hydrogène entre autres)(l'hydrogène est multi-valorisable, permet le stockage en masse de l'énergie et permet d'alimenter des véhicules électriques à grande autonomie)
Le modèle économique est lié à la rémunération en temps réel du stockage et de la réinjection de l'énergie sur le réseau.
3) Les réseaux énergétiques intelligents (avec des systèmes qui permettent aux particuliers et aux entreprises, d'acheter et de revendre l'énergie, en temps réel, à n'importe quel opérateur. Ce qui permettrait un modèle économique intéressant pour les producteurs et les consommateurs.
Merci pour ce commentaire.
SupprimerUne remarque importante d'abord : l'énergie ne se limite pas à l'électricité.
Il y a bien sur le gaz, l'essence... Et aussi toute l'énergie "grise" que vous ne consommez pas directement mais qui a été nécessaire à la fabrication de votre logement, de votre téléphone, de votre repas, etc...
Ensuite, une transition se fait entre deux points.
- Où voulez-vous aller ? Vous ne le dite pas et il n'y a pas réellement de consensus.
Par exemple vous ne mentionnez pas les économies d'énergie qui sont au cœur du modèle proposé par Négawatt (voir http://energie-developpement.blogspot.fr/2012/08/transition-energetique-manifeste-negawatt.html).
Vous ne dites pas non plus jusqu'à quel point vous voulez développer les EnR. Le projet du gouvernement de faire baisser le nucléaire à 50% du mix vous convient-il ou souhaitez-vous aller au-delà ?
- D'où partez-vous et comment prenez-vous en compte la situation existante ? Même si l'objectif est le même, le chemin va être différent selon l'endroit d'où l'on part. Sinon il risque fort d'y avoir des effets secondaires indésirables, comme le développement du charbon en Allemagne (voir http://energie-developpement.blogspot.fr/2012/08/sortie-nucleaire-allemagne-lecons-transition-energetique-france.html)
Mais quand on creuse les hypothèses de Négawatt, tout simplement elles s'effondrent.
SupprimerSur la "facilité" à financer la rénovation au niveau qu'ils imaginent, voir ici : http://economiedurable.over-blog.com/article-la-renovation-thermique-de-l-habitat-entre-evidence-et-impossibilite-113606227.html
Sur la possibilité de multiplier la ressource biomasse, lire ici : http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,energies,energies_renouvelables,les_grandes_centrales_biomasse_ont_elles_leur_place_dans_filiere_bois_energie_francaise,139104.jsp
Avec un développement infiniment inférieur à ce que prévoit Négawatt, déjà le secteur biomasse rencontre des difficultés importantes à fournir, et surtout part dans des méthode à l'impact environnemental très négatif.
Ensuite il y a les économies d'énergie, l'étude suivante montre que sur les dernières années les gains déjà réalisé en particulier sur l'éclairage sont effacés par les nouveau usages :
http://iet.jrc.ec.europa.eu/energyefficiency/sites/energyefficiency/files/energy-efficiency-status-report-2012.pdf
Or si on arrive d'ici 2025 juste à maintenir la consommation à son niveau actuel, tout en ayant aucune augmentation du pic de demande, le bilan du "nouveau mix" de RTE est sans appel, les 50% de nucléaire en 2025, ça donne une augmentation des émission de CO2 du secteur électrique de plus de 50% de 26,7 à 40,6 Mégatonnes, même en faisant x5 sur l'éolien et x10 sur le PV, parceque le gaz lui fait x4 de 16,9 à 65,9 TWh.
Et sur la direction que nous prenons maintenant, il me semble que le feu vert de Batho à la centrale cycle combiné gaz de Landivisiau est clair.
Aujourd'hui, les prix de l'immobilier sont tels que les acquéreurs peuvent tout juste se permettre d'acheter à crédit en s'endettant pour de très nombreuses années. Bien que chaque bien immobilier soit maintenant étiqueté par un label énergie, les acheteurs sont peu regardant des performances énergétiques des biens. Ainsi, on ne voit guère de différence de prix entre des biens énergivores et des biens économes. Il faut donc imaginer un système qui pénalise le prix des biens énergivores. Situation complexe dans la mesure où le nombre de biens énergivores prédomine le marché de l'immobilier Taxer le propriétaire lors de la transaction me semble voué à l'échec car générateur probable d'une hausse des prix du marché Je propose donc de taxer l'acquéreur : L'état taxe à x% du montant de la transaction: - 0% tout bien répondant aux normes RT2012 - 1,5% tout bien répondant aux normes RT2005 - 3% tout bien répondant aux normes RT2000 - 5% tout bien ne répondant à aucune de ces normes On peut espérer ainsi voir une baisse sensible des prix de l'ancien. Par ailleurs, l'état devrait compenser tout ou partie de ce prélèvement par un crédit d'impôt à la rénovation (dans un délai de 3 ans par exemple). Permettant à l'acquereur de récupérer jusqu'à 100% de la taxe en fonction des travaux entrepris PS : C'est une idée de coin de table qui demande évidement à être afinée
RépondreSupprimerIl n'y a pas d'alternative crédible au nucléaire et aux énergies fossiles actuellement.
RépondreSupprimerIl suffit de comparer les consommations actuelles avec les possibilités des énergies alternatives proposées. Ex: pour la Belgique, il faudrait 30 000 km2 de forêt pour faire la biomasse nécessaire à ses besoins énergétiques (la Belgique mesure 33 000 Km2 pour ceux qui l'ignoraient. Il ne restera plus beaucoup de place pour ses habitants.)
Le seul espoir est dans le pari de la fusion nucléaire (le fameux projet ITER) mais c'est un pari extrêmement risqué. Nos ingénieurs arriveront-ils à atteindre 100 millions de degrés, à contrôler le plasma et à empêcher les neutrons de détruire les parois du Tokamak ? A part ce projet je ne connais pas de moyens autre pour satisfaire nos appétits énergétiques.
Peut-être aurons-nous une divine surprise un jour ...?